• La Genèse sumérienne
    http://www.scribd.com/doc/36858142/Mythe-sumerien
      « Inuma ilu awilum… », la révolte des Igigus ... 
    http://nounougarde.n.o.pic.centerblog.net/o0w92l80.jpg

    Enki et Nintu

    Au commencement, l'Univers ressemblait à un immense océan primordial infini et désert... désert de toute vie humaine, seuls les dieux existaient.

    Ces dieux étaient des géants, ils représentaient toutes les forces que seule la nature pouvait donner.

    Pour le "bon fonctionnement" de l'Univers, les dieux avaient des tâches et aussi des lois (des me) que chaque dieu devait respecter.

    De cet univers surgit la sous forme humaine, la déesse "Nammu" celle qui donna naissance au ciel "An" (Anu) et à la terre "Ki".

    An et Ki ne formaient qu'un, ciel et terre étaient mélangés.
    De cette union naquit "Enlil" (dieu de l'air et des tempêtes)
    Enlil fut-il jaloux de l'attachement de An et de Ki ?...
    Il voulut alors séparer le ciel de la terre !
    An emporta la ciel, et Enlil emporta Ki.
    Ce fut l'origine de l'Univers organisé.

    Enlil, le Seigneur qui a décidé de produire ce qui est utile
    Enlil, le Seigneur dont les décisions sont immuables,
    imagina de séparer le Ciel de la Terre
    Quand le Ciel eut été éloigné de la Terre (Ki)
    Quand la Terre eut été séparée du Ciel
    Quand le nom de l'Homme eut été fixé,
    Quand An eut emporté le Ciel
    Quand Enlil eut emporté la terre...
    Enlil fit germer de la terre la semence du pays.
    Sur la Montagne du ciel et de la terre, An / Anu engendra les
    "Annunas (Annukis / Annunakus / Annunakis)" les Grands Dieux.

    Lorsque les dieux tenaient le rôle de l'homme,
    Ils étaient de corvée et travaillaient:
    Énorme était leur besogne,
    Leur corvées, lourdes, infini leur labeur.
    Car les grands Anunnakus, aux Igigus,
    Imposaient une corvée septuple !
    Leur père à tous, Anu était leur Roi;
    Enlil-le-preux, leur souverain;
    Ninurta, leur préfet,
    Et Ennugi, leur contremaître.

    Ils ont pris la boîte des sorts et créé les sorts.
    Les dieux ont décidé de la division des tâches.
    Anu était monté au ciel;
    Enlil avait pris la terre pour domaine,
    Et le verrou qui barricade la mer
    Avait été remis à Enki-le-prévoyant.
    Anu était monté au ciel,
    Et les dieux de l'Apsu tout en bas.

    C'est alors que les Anunnakis célestes
    Imposérent aux Igigus leur corvée.
    Ces dieux ont dû creuser des canaux,
    Ils ont dû dégager les canaux, les digues de la terre.
    Ces dieux ont creusé le cours du Tigre,
    Et, après, celui de l'Euphrate.
    Dans les profondeurs, ils ont installé l'Apsu,
    dans la terre, à l'intérieur d'elle.

    Ils ont soulevé le sommet de toutes les montagnes.
    Ilss comptaient la durée de leur charges :
    Pendant cent ans, ils besognèrent-
    Pendant cinq cents ans, ils besognèrent-
    Pendant neuf cents ans, ils besognèrent-
    Pendant mille ans, ils besognèrent !

    Quand ils eurent entassé toutes les montagnes,
    Ils firent le décompte de leurs années de besogne.
    Quand ils eurent organisé le grand marécage méridional
    Ils firent le décompte de leurs années de besogne:
    Deux mille cinq cents ans et davantage,
    Qu'ils avaient, jour et nuit,
    Supporté cette lourde corvée !

    Ils se mirent alors à déblatérer et récriminer,
    Se complaignant de leur fouissage :
    "Allons trouver le préfet, notre chef,
    Afin qu'il nous décharge de notre lourde corvée!
    Le preux souverain des dieux,
    Venez, allons le tirer de chez lui,
    Enlil-le preux, le souverain des dieux,
    Venez, allons le tirer de chez lui !"

    Alors un Igigi ouvrit la bouche
    Et s'adressa aux dieux, ses frères:
    "Le préfet, le guerrier,
    Le preux souverain des dieux,
    Venez, allons le tirer de chez lui,
    Enlil-le-preux, le souverain des dieux,
    Venez, allons le tirer de chez lui !
    Maintenant proclamez donc la guerre :
    Ajoutons le combat avec la bataille."

    Les dieux ouïrent son appel
    Et brûlèrent leur outillage,
    Jetèrent au feu leurs houes,
    Et leurs hottes dans les flammes.
    Attroupés, ils s'en furent, ensuite,
    A la porte du sanctuaire d'Enlil-le-preux.

    C'était la nuit, à la mi-veille,
    Et, à l'insu du dieu, voilà le palais cerné,
    C'était la nuit, à la mi-veille,
    Et, à l'insu d'Enlil, voilà l'Ekur cerné !
    Mais Kalkal, s'en étant avisé, fit tout fermer:
    Il manoeuvra le verrou et surveilla la porte.

    Puis Kalkal, réveilla Muska,
    Tandis qu'on entendait le tapage des Igigus;
    Et Nuska réveilla son seigneur,
    Qu'il tira de son lit :
    "Ton palais est cerné, monseigneur !
    Le combat s'est propagé jusqu'à ta porte !
    Ton palais est cerné, ô Enlil !
    Le combat s'est propagé jusqu'à ta porte !"

    Enlil fit amener des armes chez lui,
    Puis il ouvrit la bouche
    Et s'adressa à Nuska, son page :
    "Nuska! Barricade ta porte !
    Prends tes armes et mets-toi à mes ordres !"
    Nuska barricada sa porte,
    Prit ses armes et se mit aux ordres d'Enlil.

    Puis Nuska ouvrit la bouche
    Et s'adressa à Enlil-le-preux :
    "Monseigneur, ton visage est verdâtre !
    Ce sont tes propres enfants, que crains-tu ?
    Ô Enlil, ton visage est verdâtre !
    Ce sont tes propres enfants, que crains-tu ?
    Envoie quérir Anu ; qu'on le fasse descendre
    Et qu'on amène aussi Enki devant toi ! "

    Enlil envoya donc quérir Anu, qu'on fit descendre,
    Et l'on amena aussi Enki devant lui.
    Anu, le roi du Ciel, présidait,
    Et le roi de l'Apsu, Enki, était tout oreilles,
    Cependant que siégeaient les grands Anunnakus.
    Enlil se mit debout: Le débat était ouvert.
    Enlil, ayant donc ouvert la bouche,
    s'adressa aux grands-dieux :

    "C'est contre moi qu'ils se sont révoltés ?
    Eh bien! Je me battrai !
    Ô Dieux! Qu'ai-je vu de mes yeux,
    Le combat s'est propagé jusqu'à ma porte !"

    Anu ouvrit alors la bouche
    Et s'adressa à Enlil-le-preux :
    "La raison pour laquelle les Igigus ont assiégé ta porte,
    Que Nuska sorte s'en enquérir :
    Charge-le de cette mission
    Auprès de tes enfants !"

    Enlil ouvrit donc la bouche
    Et s'adressa à Nuska, son page :
    "Nuska, dévérouille ta porte,
    Prends tes armes,
    Et, devant tous ces dieux attroupés,
    Va te prosterner, te lever,
    Et répéter nos paroles :

    'C'est Anu, notre père, qui m'a envoyé,
    Et votre souverain Enlil-le-preux;
    Ninurta, votre préfet,
    Et votre contremaître Ennugi !'
    Ils vous font dire :
    Qui est responsable de la cohue ?
    Qui est responsable du combat?
    Qui a osé déclarer la guerre ?
    Qui a frappé sur la porte d'Enlil ?'"

    Nuska, devant tous ces dieux attroupés ,
    Répéta donc, mot pour mot, les paroles d'Enlil :
    "C'est Anu, notre père, qui m'a envoyé,
    Et votre souverain Enlil-le-preux;
    Ninurta, votre préfet,
    Et votre contremaître Ennugi !
    Ils vous font dire :

    Qui est responsable de la cohue ?
    Qui est responsable du combat?
    Qui a osé déclarer la guerre ?
    Qui a frappé sur la porte d'Enlil ?"

    A ces paroles, les Igigus répondirent :
    "Nous avions mis tout notre effort
    Dans ce fouissage :
    L'excessive besogne nous a tués!
    Trop lourde était notre corvée, infini ce labeur!
    Voilà pourquoi les dieux au grand complet,
    Nous ont poussé à récriminer contre Enlil"
    Nuska reprit donc ses armes

    Et s'en fut rapporter ces paroles à Enlil :
    "Monseigneur, j'ai répété mot pour mot tes paroles!
    Et voici ce qu'ils m'ont répondu:
    'Nous tous, les dieux, au grand complet,
    Nous avons décidé de nous battre.
    Nous avions mis tout notre effort
    Dans ce fouissage :
    l'excessive besogne nous a tués !
    Trop lourde était notre corvée, infini ce labeur !
    Voilà pourquoi un des dieux,
    Nous a poussé à récriminer contre Enlil !'"

    Lorsqu'il eut ouï ce discours,
    Enlil, les larmes lui coulèrent !
    A la suite de quoi,
    Il s'adressa à Anu-le-preux :
    "Altesse, avec toi, dans le ciel
    Garde ton autorité et fais-en usage:
    Pendant que les Anunnakus siègent en ta présence,
    Fais comparaître un de ces dieux
    et qu'on le voue au châtiment suprême! "

    Mais Anu ouvrit la bouche
    Et s'adressa aux dieux, ses frères :
    'Pourquoi les incriminerions-nous?
    Lourde était leur corvée, infini leur labeur !
    Chaque jour leur cri d'appel était chose grave.
    Tandis que les Anunnaki sont devant vous
    Et tandis que Belet-Ili, la déesse de l'utérus, est présente,
    Faites comparaître un de ces dieux
    et qu'on le voue au châtiment suprême! "

    Anu a fait entendre sa voix à Nusku :
    "Nusku, ouvrez votre porte, prennez vos armes,
    Assemblez les grands dieux, et dites-leur :
    "Votre père Anu, votre guerrier Enlil,
    Votre chamberlain Ninurta et Ennugi le contoleur des canaux
    M'ont envoyé pour vous dire :
    'Qui est responsable de la cohue ?
    Qui est responsable de bataille ?
    Quel dieu a commencé la guerre ?
    Il y avait une cohue autour de ma porte !'"

    Quand Nusku a entendu ceci,
    Il a pris ses armes,
    A rassemblé les grands dieux, et leurs a dit :
    "Votre père Anu, votre guerrier Enlil,
    Votre chamberlain Ninurta et Ennugi le contoleur des canaux
    M'ont envoyé pour vous dire :
    'Qui est responsable de la cohue ?
    Qui est responsable de bataille ?
    Quel dieu a commencé la guerre ?
    Il y avait une cohue autour de ma porte !'"
    ........

    Enki / Ea a fait entendre sa voix,
    Et dit aux dieux ses frères :
    "Pourquoi les blâmons-nous ?
    Leur travail était trop dur, leur ennui était trop fort.
    Le signal d'alarme était pourtant assez fort,
    Et nous avons continué malgré tout.
    Mais il y a un remède à cela :
    Puisque Belet-Ili (Ninmah / Nintu / Mammi / Namma),
    la Matrice, la déesse-utérus, est ici,
    Qu'elle fabrique un prototype-d'homme :
    C'est lui qui portera le joug des dieux-
    Qui portera le joug des Igigus,
    C'est l'homme qui sera chargé de leur labeur ! ..."

    Ils interpelèrent donc la déesse, ils demandèrent
    A la sage-femme des dieux, Mammi-l'experte :
    "C'est toi qui seras la matrice à produire les hommes,
    Eh bien ! produis le prototype-humain :
    Qu'il porte notre joug,
    Qu'il porte notre joug imposé par Enlil,
    Que l'homme assume la corvée des dieux ! "

    Belet-Ili, ayant ouvert la bouche,
    Répliqua aux grands-dieux :
    "Par moi seule, cela ne peut se faire;
    Mais avec le concours d'Enki (Ea),
    Oui, l'opération est possible !
    Lui seul peut tout purifier :
    Qu'il me livre l'argile en état, et moi j'opérerai !"

    Enki ouvrit alore la bouche
    Et s'adressa aux grands-dieux:
    "Le premier du mois, le sept, ou le quinze,
    Je décréterai une lustration avec bain.
    Alors on immolera un dieu igigu,
    Avant que les dieux se purifient par l'immersion.
    A sa chair et son sang,
    Belet-Ili / Nintu mélangera de l'argile :
    Ainsi seront associés du dieu et de l'homme,
    Réunis en l'argile,
    Et désormais , nous serons de loisir !
    De par la chair du dieu
    Il y aura aussi dans l'homme, un esprit (etemmu),
    qui le démontrera toujours vivant après sa mort.
    Cet esprit sera là pour le garder de l'oubli !"

    Et les grands Anunnakis,
    Assignateurs des destins,
    De répondre : "Oui !", tous ensemble.
    Le premier du mois, le sept, ou le quinze,
    Enki décréta donc une lustration avec bain,
    Et le dieu We / Geshtu-e, qui avait de l'esprit,
    Fut immolé en pleine assemblée.

    A sa chair et son sang
    Ils ont entendu le battement de tambour.
    Un esprit a hérité des caractéristiques de la chair du dieu,
    Et elle l'a proclamé en tant que son signe vivant.
    L'esprit était la pour que le dieu massacré ne soit pas oublié.
    Belet-Ili mélangea de l'argile,
    Pour que fussent associés le dieu et l'homme.
    Et les Igigu devenus, eux aussi, grands-dieux,
    Crachèrent sur l'argile.

    Belet-Ili ouvrit la bouche
    Et s'adressa aux dieux :
    "Le travail que vous m'aviez commandé,
    Je l'accomplirai !
    Vous avez immolé ce dieu avec son esprit,
    Et je vous débarasserai de votre lourde corvée,
    En imposant votre besogne à l'Homme.
    Quand les hommes auront pullulé,
    je détacherai les chaînes des Igigus,
    ils pourront ainsi rejoindre les grands dieux
    puisque les hommes assureront leur besogne."

    Anugal, chef des Igigus, dit :
    "Ô Mammi, notre libératrice,
    nous embrassons tes pieds !
    Que ton nom désormais soit
    'Dame de tous les dieux' !"

    Enki qui voit loin et Belet-ili / Mammi la sage
    Sont entrés dans la salle du destin.
    Les déesses-mères ont été rassemblées .
    Il a foulé l'argile en sa présence.
    Elle a continué à reciter une incantation ,
    Pour Enki, restant en sa présence.

    Quand elle a eu fini son incantation,
    Belet-Ili détacha quatorze pâtons d'argile,
    En en mit sept à sa droite
    Et les sept autres à sa gauche.
    Entre eux elle a déposé une brique de boue.
    Elle s'est servie d'un roseau,
    pour couper les cordons ombilicaux.

    Des quatorze matrices
    Réunies par la sage Experte :
    Sept produiraient des mâles ,
    Et les sept autres des femelles .
    Devant la divine Matrice, faiseuse des destins ,
    On les apparia et les accorda deux par deux.

    Mami a fait ces règles pour les personnes :
    Dans la maison d'une femme qui donne naissance,
    la brique de boue sera déposée pendant sept jours.
    Belet-ili, Mami la sage sera honorée.
    La sage-femme se réjouira dans la maison de la jeune mère,
    et quand la femme donne naissance au bébé,
    la mère du bébé s'ouvrira.

    Un homme à une fille (....?....)
    sa barbe de la poitrine.
    Elle peut être vue sur la joue du jeune homme.
    Dans les jardins, l'épouse et son mari se choisiront.

    Les déesses-mères ont été rassemblées
    et Nintu était présente. Elles ont compté les mois,
    et appelé le dixième mois comme limite des destins.
    Quand le dixième mois est venu, elle a ouvert l'utérus.
    Son visage était heureux et joyeux.
    Elle a couvert sa tête, exécuté l'obstétrique,
    a mis sa ceinture par dessus, et a dit une bénédiction.

    Elle a fait un dessin en farine et a déposé une brique de boue :
    "Je l'ai créé moi-même, de mes mes mains."
    La sage-femme se réjouira dans la maison de la prêtresse Qadistu.
    Toutes les fois qu'une femme donnera naissance,
    la mère du bébé s'ouvrira,
    la brique de boue sera déposée pendant neuf jours.
    Nintu la déesse mère sera honorée.
    Elle appellera leur (..?..) "Mami", elle (..?..)
    la déesse mère, fixera le tissu de toile.

    Quand le lit sera présenté dans leur maison,
    l'épouse et son mari se choisiront.
    Inanna se réjouira dans les rapports conjugaux
    dans la maison du beau-père.
    La célébration durera pendant neuf jours,
    et ils appelleront Inanna / Ishtar : "Ishhara".

    Le quinzième jour, à la période fixée du destin, elle appellera
    (..?..) un homme (..?..) nettoyez le à la maison (..?..)
    Le fils à son père (..?..) Ils se reposeront et (..?..)
    Il porteront (..?..) Il verra (..?..)
    Enlil (..?..) ont pris (..?..)
    faites de nouvelles sélections, faites de grands canaux,
    pour alimenter les personnes et soutenir les dieux.(..?..)

    ( Par la suite, sous la responsabilité d’Enki, les Igigus dirigèrent le travail des hommes.Enki enseigna aux hommes comment fertiliser la terre, comment confectionner des pioches et des houes, comment édifier de grandes digues d’irrigation afin qu’ils puissent se nourrir eux-mêmes et fournir de la bonne chère aux dieux. )

     
      Atrahasis

    Poème du supersage Atrahâsis

    Tablette I

    « Inuma ilu awilum...»


     
    ici, tout a commencé !!! ...

  • La révolte Cabochienne s'inscrit dans un contexte de guerre civile qui oppose les partisans du duc de Bourgogne,  Jean sans Peur et ceux de la famille d'Orléans-Armagnac, suite à l'assinat en 1407, commandité par Jean sans Peur, du duc Louis Ier d'Orléans, alors régent du royaume de France.

    Isabeau de Bavière
    , la reine,  présidait le Conseil de Régence, et gouvernait le pays depuis la crise de démence du roi Charles VI , quinze ans auparavant. Profitant de la folie du roi, les deux partis s'affrontent pour le contrôle du Conseil Royal et des finances royales.

    Delicatessen

    L'assassinat présente des conséquences dramatiques pour le royaume, et met face à face les Armagnacs et les Bourguignons pour la prise du pouvoir.

    Le fils de la victime, le poète Charles d'Orléans, fait appel au comte d'Armagnac, Bernard VII, son beau-père.  prend le parti de son gendre contre les Bourguignons sans grande hésitation. Et lui apporte ainsi un soutien militaire de poids.

    Au début de l'année 1413, la crise financière est telle que le Conseil Royal se résout à convoquer les États Généraux de langue d'oïl, afin d'obtenir leur consentement à la levée d'un nouvel impôt.

    Mais ses membres exigent préalablement la réforme de l'administration et de la fiscalité royales.


    Favorable à une telle réforme, Jean sans Peur soutient l'agitation antifiscale.

    Jean sans Peur, depuis 1408, domine Paris, où se tient la cour. Pour ce faire, il s'appuie sur le Parlement et l'Université, favorables à une réforme de l'administration royale, ainsi que sur le puissant réseau des bouchers parisiens, c
    ar la corporation cherche à s'intégrer à la haute bourgeoisie parisienne.

    En Janvier 1413 la « Grande Ordonnance Cabochienne » est proclamée, et les classes populaires parisiennes, appellés les Cabochiens, faction dirigée par Simonnet le Coustelier ou Simon Caboche (ayant lui-même exercé la profession de boucher-écorcheur), se soulèvent contre les Armagnacs.


    On les nomme également les Écorcheurs.

    Ils portent un capuchon blanc signe distinctif de leur parti.

     
    Ils se livrent à des massacres dans les prisons et les rues de Paris.

    En avril et en mai, manifestations et émeutes se succèdent, la population parisienne s'en prend violemment aux officiers royaux et aux hôtels de la reine et du dauphin, Louis de Guyenne , fils de Charles VI.

    symbole du Dauphin
    Enseigne politique du parti du dauphin,
    (début XV° siècle, musée de Cluny, Paris)

    Depuis 1411, Pierre des Essarts est prévôt de Paris, sous la protrection de Jean sans Peur. Les Parisiens lui donnent le titre de Père du peuple pour avoir assuré les approvisionnements de la capitale au milieu des troubles qui l'agitaient. Mais il ne sait pas conserver longtemps, leur amour.

    On l'accuse d'avoir dilapidé les finances, il est obligé de fuir et demeure quelque temps caché dans ses terres.

    Il cherche à rétablir son crédit en s'attachant au Dauphin Louis de Guyenne, en s'emparant, au nom de ce prince, de la Bastille Saint-Antoine, qui contrôlait l'accès à Paris par l'Est.

    On dit qu'il voulait la livrer aux Armagnacs, dont les troupes s'étaient de nouveau signalées aux alentours de Paris.

    Mais il y fut assiégé par les Cabochiens
    et obligé de se rendre.

    Ils s'emparent de la Bastille le 27 avril 1413.


    Poursuivi comme dilapidateur, accusé d'avoir voulu enlever le roi, condamné à mort après une parodie de procès, il est décapité sur la place des Halles, puis pendu au gibet de Montfaucon, le 1er juillet et un impôt forcé sur les riches, est exigé.  

    Du 26 au 29 mai, les représentants des États Généraux présentent enfin au roi une grande ordonnance de réforme de l'État. Il s'agit en fait d'un programme modéré, essentiellement administratif, qui ne témoigne d'aucune velléité de contrôle du pouvoir par les États Généraux.
     

    Appuyé par les universitaires de Paris, Jean sans Peur parvint à faire promulguer l’ordonnance Cabochienne en mai 1413.

    L’objectif de cette réforme était de réformer l’État:
    diminution du pouvoir royal, hausse du pouvoir des États Généraux, contrôle accru des finances par l’assemblée, etc.

    Charles VI fut contraint de valider l’ordonnance, revêtant le bonnet blanc des Cabochiens.

    A noter que l’ordonnance Cabochienne, visait à diminuer les pouvoirs du roi et augmenter ceux de l’Assemblée.

    Mais cette ordonnance demeure lettre morte, car, dans les rues de la capitale, le mouvement populaire se radicalise et échappe au contrôle du duc de Bourgogne.


    Ces excès finissent toutefois par inquiéter les réformateurs modérés et la bourgeoisie parisienne, qui se rapprochent alors du dauphin.

    Le 4 août, avec l'aide de la milice bourgeoise, celui-ci parvient à s'imposer lors d'un rassemblement populaire.

    Les Cabochiens sont aussitôt dispersés, certains parviennent à s'exiler en terre bourguignonne.

    Le 23 août, Jean sans Peur préfère à son tour fuir Paris.

    Le 31 août, le dauphin Louis de Guyenne, autorise les chefs de la fraction des Armagnacs à entrer dans la Paris.

    L'échec de la révolte Cabochienne est alors consommé.

    Le premier effet de cette défaite est de discréditer le duc de Bourgogne au profit des Armagnacs.

    À plus long terme, la révolte compromet durablement le programme de réforme modérée proposé par les États Généraux.

    Le 5 septembre, l'ordonnance de mai, dite « Cabochienne », est ainsi solennellement déchirée, et, à la fin du mois, l'administration est sévèrement épurée de ses éléments réformateurs et favorables aux Bourguignons.

    En définitive, la révolte Cabochienne apparaît comme l'une de ces nombreuses protestations antifiscales qui témoignent de la difficile naissance de la fiscalité royale à la fin du Moyen Âge.

    Martial d'Auvergne, Vigiles de Charles VII (1477-1483)  
    Les massacres vus par Martial d'Auvergne, Vigiles de Charles VII (1477-1483)

    La Pré-Renaissance à Paris
    http://lionel.mesnard.free.fr/le%20site/4-0-paris-pre-renaissance.html

    Les Valois
    http://www.histoire-fr.com/valois_charles6_2.htm

    La révolte cabochienne

    http://www.larousse.fr/archives/histoire_de_france/page/150



     ici, rien n'est jamais terminé !!! ...

     


  •  à la recherche d'Utopia
    À la recherche d’Utopia de Jean Fabre (Nieuwport-Belgique)
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Jan_Fabre 

    Œuvres  de Jean Fabre 
    http://flickrhivemind.net/Tags/janfabre/Interesting

    Photographie de Dimitri Depaepe
    http://www.flickr.com/photos/dimitridepaepe/with/3574297306/


     
    UTOPIA

    Josiah Warren
    (1798-1874) est un anarchiste individualiste, un inventeur, un musicien, et un auteur américain.

    Il est généralement considéré comme étant le premier anarchiste américain, et certains estiment que le périodique qu'il dirigea en 1833:
    The Peaceful Revolutionist (Le révolutionnaire paisible), fut le premier périodique anarchiste jamais publié.

    La philosophie individualiste de Warren est apparue en opposition du mouvement coopératif de Robert Owen, dont il fut l'un des premiers participants.

    Warren est notamment connu pour avoir exposé l'idée de la souveraineté de l'individu, idée reprise plus tard par John Stuart Mill et Herbert SpencerSon disciple Benjamin Tucker considere Warren comme le premier homme à avoir exposé et formulé la doctrine anarchiste.

    Pour
    John Stuart Mill, la philosophe de Warren est diamétralement opposée au socialisme puisqu'elle renie toute autorité au dessus de l'individu, exceptée celle qui assure l'égale liberté des individus.

    Dans son Manifeste, Warren déclare :

    « La constitution de sociétés, ou toutes autres combinaisons artificielles, EST la première, la plus grande, et la plus fatale erreur jamais commise par les législateurs et les réformistes.

    Que toutes ces combinaisons requièrent la reddition de la souveraineté naturelle de l'INDIVIDU sur sa personne, son temps, sa propriété et ses responsabilités, en faveur du gouvernement issu de cette combinaison.

    Cela a tendance à abattre l'individu, à le réduire à une simple pièce d'une machine, impliquant les autres dans la responsabilité de ces actes, et étant impliqué dans les responsabilités pour les actes et les sentiments de ses associés, il vit et agit, sans contrôle propre sur ses propres affaires, sans certitude quant aux résultats de ses actions, et presque sans cerveau qu'il ose utiliser sur son propre compte, et ne réalise par conséquent jamais les grands objets pour lesquels la société est de son propre aveu formée.

    Warren a utilisé l'expression « le coût de la limite du prix » puisqu'il croyait qu'il n'était pas « politiquement correct » d'imputer à un article plus que le prix de production ou d'obtention de celui-ci.

    Il mit ses théories en pratique en établissant un « magasin d'approvisionnement en travail par le travail » (en anglais : « labor for labor store ») appelé le Cincinnati Time Store où l'échange était facilité par des billets renforcés par la promesse d'effectuer le travail demandé. Ce magasin prouva avec succès et continua de fonctionner trois ans après qu'il fut fermé, ce qui permit à Warren de pouvoir établir des « colonies » fondées sur le mutualisme. Cela inclut « Utopia » et « Modern Times ».
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Josiah_Warren

    Pointeuse

     
     
    ici, rien n'est jamais terminé !!! ...


  • Norumbega et le Secret de Polichinelle 
    un Secret de Polichinelle ...

    Dans un épisode de ses aventures, alors qu’il est le page du roi, il veut se venger d’un seigneur extrêmement infatué de sa personne, qui se vante de sa légèreté à la danse. Polichinelle évoque alors devant le roi l’infirmité cachée de ce seigneur. Comme le roi ignore tout de cette infirmité, Polichinelle la lui révèle, sous le sceau du secret : ce seigneur aurait le corps couvert de plumes. Puis il fait de même avec tous les courtisans, en recommandant le secret à chaque fois. Bientôt tout le monde est au courant. « C’est pourquoi on appela depuis secrets de Polichinelle tous les secrets mal gardés ».

    Quel est ce pays de la Hache ?

    Novae Insulae XVI Nova Tabula Sebastian Munster (Basle 1545) détail
    Novae Insulae XVI Nova Tabula Sebastian Munster
    (Basle 1545-détail) voir la carte en entier ici ...
    http://alacantine.eklablog.com/un-ancien-ordre-contre-un-nouveau-monde-a5160922

    Norumbega, le pays imaginaire ?

    Au début du XVIème siècle, les puissances européennes se partagent le grand continent de l’Ouest, les terres qui s’étendent entre la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent et le Golfe du Maine s’appellent encore Norumbega
     Norumbega et Virginia Cornelis van Wytfliet  (1597-1607 Louvain)
    Norumbega et Virginia Cornelis van Wytfliet (1597-1607 Louvain) http://www.raremaps.com/gallery/enlarge/20103
     Norumbega, un comptoir commercial...des Phéniciens ?

    Nous sommes en 1597, quel  est ce type de bateau ?


     

    Drakkar
    des Vikings ?


    Vinland ou le pays bienheureux !

    Leif Erickson
    (circum 970 à 1025) (en norrois Leifr Eiríksson) était un explorateur islandais qui fut, selon la tradition des sagas scandinaves, le premier européen à explorer des terres de l'Amérique du Nord, et plus particulièrement la région qui deviendra Terre-Neuve, au Canada.

    Il était le fils d'Érik le Rouge (Eiríkr rauði) et petit-fils de Thorvald Ásvaldsson, mis tous deux hors la loi en Norvège pour meurtres et réfugiés en Islande. C'est là que naquit Leif. De nouveau banni, Erik s'exila avec sa famille au Groenland où il repartit, son bannissement achevé, pour y fonder deux colonies.

    Le premier voyage de Leif l'emmena aux îles Hébrides puis en Norvège à la cour du roi Olaf Tryggvason qui sut le convaincre de se convertir au christianisme  et d'emmener un prêtre au Groenland, ce qui déplut profondément à son père, païen et qui avait réussi à assoir sa domination sur les colonies.

    Peu après, en se basant sur le récit de l'Islandais Bjarni Herjólfsson qui avait déjà aperçu le Nouveau Monde vers 986, Leif le visita autour de l'an mil et nomma trois pays, le Helluland, le Markland et le Vinland. Le Helluland était une terre rocheuse et désolée, probablement l'île de Baffin ou le nord du Labrador. Le Markland était une côte basse et boisée, presque certainement ce qui est aujourd'hui le sud du Labrador.
    Le doute subsiste sur le nom de Vinland ou « pays du vin » , donné par Leif à cet endroit qu'il aurait très provisoirement colonisé. En islandais ancien, Vinland avec un "i" court signifie "pâturage", tandis qu'avec un "i" long, il s'agit bien de "vigne". La culture classique des auteurs des sagas pourrait laisser penser à une affabulation de type biblique. Toutefois, le terme "vin" avec "i" court n'a, semble-t-il, jamais été utilisé en Islande. Il ne l'aurait été qu'en Norvège et encore serait-il tombé en désuétude dès avant l'an mil. Leif aurait-il réellement trouvé de la vigne sauvage, telle la vitis riparia ou vigne des rivages, que l'on trouve sur l'île de Cap Breton ?
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Leif_Ericson

    "Christophe Colomb n'a pas découvert l'Amérique"
    (Livre de Kåre Prytz)
    En utilisant les connaissances et les méthodes d’investigation les plus récentes, Kåre Prytz a tenté de constituer l’histoire, pleine d’ombre et de lacunes, du Vínland et de Norumbega et de trouver une certaine cohérence entre des témoignages disparates, rares, largement séparés dans le temps : outre quelques vestiges archéologiques, quatre sagas islandaises, la relation d’une expédition au Canada de 1360 à 1364, Inventio Fortunatae dont quelques fragments sont précieusement conservés au British Museum et, surtout, une carte de 1424 sur laquelle Colomb a probablement repéré le but, jalousement caché, de son projet de voyage : les « îles » touchées au début du second millénaire par les navigateurs norvégiens.
    http://www.espritouvert.fr/pages/esprit-dexploration/christophe-colomb-na-pas-dE9couvert-lamE9rique.php

    des chevaux dans un drakkar.jpg
    Tapisserie de Bayeux http://1214.free.fr/travaux/slide_bayeux/tapis.htm
    des chevaux et des géants !
    Vinland
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Vinland

    Vinland
    Carte de 1434  http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/dd/Vinland_Map_HiRes.jpg

    "Norse artifacts found in North America"
    http://www.hurstwic.org/history/articles/society/text/other_artifacts.htm
    Des Peaux-Rouges blancs… 
    Les premiers conquérants du Nouveau-Monde, et Colomb en premier, furent étonnés d’y trouver des Indiens « aussi blancs qu’on peut les voir en Espagne », et qui avaient « des mœurs européennes ».. Dans les années soixante, une pièce de monnaie norvégienne, datant du roi Olav Kyrre (1065-1080), a été dénichée dans le Maine. Enfin, le professeur Kåre Prytz tend audacieusement à démontrer que ce dernier était parfaitement conscient de n’être pas le premier à découvrir ce continent. Colomb était, selon lui, un homme intelligent mais rusé. Il comprit, écrit-il que:
    « l’Amérique se trouvait dans la situation singulière de ne pas avoir de propriétaire. « Aussi étrange que cela puisse paraître, poursuit-il, personne avant 1492 n’a revendiqué la découverte de l’Amérique, alors que tous les marins connaissaient l’existence de cette terre. »
    Avant de se lancer dans son fulgurant projet, le Génois serait entré en possession de documents précieux qu’il s’est toujours gardé de révéler : une relation de voyage datant de 1360, et une carte établie en 1424 sur laquelle figurent les « îles » touchées vers l’an mille par les navigateurs scandinaves. […]
    http://www.espritouvert.fr/pages/esprit-dexploration/christophe-colomb-na-pas-dE9couvert-lamE9rique.php

    Quel est ce récit de voyage; celui de Jean de Mandeville ?
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Mandeville

    Quelle est cette carte; le portulan de Pizzigano ?


    Portulan de Zuane Pizzigano
      Portulan Zuane Pizzigano
    Zuane Pizzigano (ou Giovanni Pizzigano), était un cartographe vénitien du 15ème siècle. Il serait l'auteur d'un Portulan en 1424, le premier connu indiquant les côtes européennes et africaines, les archipels des Açores, de Madère et les îles Canaries, ainsi que quatre autres îles, deux bleues et deux rouges. Ces quatre îles supplémentaires portent les noms légendaires de Satanazes, Antillia, Saya et Ymana.
    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/44/Pizzigano.jpg

    "... to believe or not the Official "Columbus" Version ?"
    http://alvor-silves.blogspot.com/p/10-main-facts.html 


     
    des Phéniciens ?

    Les contacts trans-océaniques précolombien
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Contacts_trans-oc%C3%A9aniques_pr%C3%A9colombiens 

    Le rocher de Dighton (Dighton Rock) est un bloc erratique de pierre d'une quarantaine de tonnes qui se trouvait à l'origine dans le lit du fleuve Taunton, à Berkley (qui faisait autrefois partie de la ville de Dighton), dans le comté de Bristol (Massachusetts), aux États-Unis. Il est célèbre pour ses mystérieuses inscriptions, qui ont donné lieu à plusieurs hypothèses sur la découverte de l'Amérique du Nord.
    Dighton Rock (Davis).jpg
    Dighton Rock (photographie de Davis)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Rocher_de_Dighton
    écrits
    The Rhode Island Historical Society's drawing of the Dighton Rock (Garrick Mallery)

    Alphabet phénicien
    http://www.egyptos.net/img/histoire/ecriture/phenician.jpg

    A lire ...

    Onffroy de Thoron (Don Enrique)
    http://alacantine.eklablog.com/onffroy-de-thoron-don-enrique-a4896371 

    Navire Phénicien.jpg
    Navire commercial Phénicien.
    Sarcophage du Musée Archéologique national de Beyrouth au Liban.

    Sur le pourtour de la Méditerranée, les Phéniciens créent de nombreux comptoirs commerciaux. Installés à Chypre au Xème siècle, ils se heurtent aux Grecs sur la côte Ionienne et sont chassés de Rhodes et des Iles de la Mer Egée. Au début du 1er millénaire, les Phéniciens se tournent vers l'Occident et atteignent rapidement la Sicile. Ils se fixent en Egypte, en Libye et au Maghreb. Et pour leur besoin en cuivre et en étain, ils abordent la péninsule ibérique. Ils s'établissent même sur la côte atlantique marocaine à Mogador (Essaouira) à Lixus (Larache) et à Sala. En outre, associés aux Hébreux sous les rois Salomon et Hiram de Tyr, ils trafiquent sur la côte orientale de l'Afrique et en rapportent de l'or.
    Leurs navires sont calfatés au bitume provenant de la mer Morte. Pendant la période obscure de la Grèce, ils sont seuls à sillonner la Méditerranée et ils fondent un empire commercial entre le Xème et le VIIIème siècle. Ils détiennent le monopole de l'étain, indispensable pour confectionner le bronze et donc les armes. Ils gardent soigneusement le secret sur sa provenance : outre l'Ibérie, ils se rendent en Armorique et aux "Iles Cassitérides" (Iles Scilly). Des récits terrifiants et la chasse aux navires étrangers leur assurent cet avantage jusqu'à la fondation de Massilia. Ils sont aussi les seuls à naviguer en haute mer, s'orientant avec le soleil le jour et l'étoile Polaire la nuit.

    A la différence de celle des Grecs, la colonisation phénicienne n'a pas pour but de conquérir de nouvelles terres, mais de fonder un réseau commercial.
    http://miltiade.pagesperso-orange.fr/pheniciens.htm


    Des Minoens ? 

    Thera bateau de commerce 
     
    Navire de commerce Minoen 
     d'après la fresque d'Akrotiri

    Akrotiri
     Labrys minoén
    Répliques miniature des haches doubles (labris) qui ornaient couloirs et salles du palais de Cnossos en Crète.
    La civilisation la plus ancienne en Grèce était la civilisation minœnne en Crète, qui a duré approximativement de 2700 (minœnne antérieure) av. J.C. à 1450 av. J.C., et la période Helladique antérieure en Grèce centrale de 2800 av. J.C. à 2100 av. J.C.
    Il n’y a que peu d’informations spécifiques sur les Minœns (même leur nom est une appellation moderne, de Minos, le roi légendaire de Crète). Ils ont été caractérisé
    s comme un peuple pro indo-européen

    C'était un peuple de marchands, d’outre mer, prenant avantage des ressources naturelles riches de leur terre.
    Le bois à cette époque était une ressource naturelle abondante qui était exploité commercialement et exporté vers Chypre, l’Égypte et les îles de la mer Égée.

    Quelle est leur histoire ?
    Envahis par les Mycéniens de la Grèce centrale vers 1400 av. J.C,
    en conjonction avec l’éruption de Thèra ?
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Civilisation_minoenne

     
     
    Troublant ... tous ces indices ... le mystère reste entier.
    Qui détient la vérité ? 

    Ces histoires de marins, m'ont donné soif, buvons à la santé de la république de Venise, à ses marins bossus ou pas, un verre de "Bianco", en souvenirs de ces mers traversées ou rêvées.



    ici, rien n'est jamais terminé !!! ...

     


  • Nature in the raw is seldom mild

    "La Nature telle qu'elle est, est  rarement douce"

    L'Histoire, c'est du Sang sur de l'Or ...

    François Ier, pressé par un groupe d'hommes d'affaires puissants, des Dieppois comme l'armateur Jean Ango, des Rouennais ou des Lyonnais comme le banquier Thomas II de Gadagne, ambitionne d'ouvrir au négoce de son pays des voies vers les épices et les soieries d'Orient, qui ne soient pas placées sous le monopole de fait des Portugais ou des Espagnols.

    Des marchands italiens de Lyon servirent d’intermédiaires pour la venue de Jean de Verrazane (Giovanni da Verrazzano), auprès de François Ier.

    Fin 1523, Jean de Verrazane est missionné par le roi François Ier et financé par ces banquiers et ces marchands, pour explorer la zone comprise entre la Floride et Terre-Neuve, afin d'y découvrir un accès donnant sur l'océan Pacifique. Il part donc avec son équipage normand et son frère cartographe, Jérome (Girolamo).

    Vers le mythique Cathay (Chine) et les Indes !

    L'armement de ses quatres navires, a lieu au Havre de Grâce (Le Havre).

    Il appareille de Dieppe avec quatre bateaux, en juin 1523, il contourne la Bretagne puis fait route au sud vers le golfe de Gascogne. Il longe la côte nord de l'Espagne et met le cap sur Madère où il fait escale pour se ravitailler.

    Après avoir reporté son départ à deux reprises et suite à des avaries sur ses bateaux, le 17 janvier 1524, à bord de « La Dauphine », il entreprend alors la traversée de l'Atlantique à la tête d'un équipage d'une cinquantaine de marins.

    Il atterrit près de l'actuel « Cape Fear» le 7 mars 1524.

    Il est façe à une terre inconnue qui deviendra la Caroline du Nord.

    L'expédition descend, d’abord vers le sud, mais, prudent, il décide de faire demi-tour et de se diriger vers le nord pour éviter d’éventuelles mauvaises rencontres avec les Espagnols qui s’étaient installés dans la Floride actuelle

    Il découvre un lagon qui deviendra « Pamlico Sound» (de 130 kms de long sur 48 kms de large par endroits).
    Il pense alors apercevoir l'océan Pacifique derrière une mince bande de terre, car le lagon est séparé de l'Atlantique par des îles sablonneuses (nommées « Outer Banks » de nos jours).

    Il cherche à le contourner et il découvre la baie de New York, qu’il nomme « Nouvelle Angoulême » en hommage à François Ier (Comte d'Angoulême de 1496 à 1515).

    Arrivé au large des futurs États de la Virginie et du Delaware, il trouve la région si belle, les indigènes si gentils et accueillants qu'il la nomme ARCADIE.


    Elle lui rappelait l'Arcadie de la Grèce ancienne dont les poètes antiques avaient chanté l'innocence et le bonheur. Dans sa description passionnée du territoire visité, il écrivit au roi François 1er, la phrase suivante :

    « ... que nous nommâmes Arcadie, en raison de la beauté de ses arbres. »

    Cette  péninsule porte aujourd'hui le nom de Delmarva, parce qu'elle englobe les États du Delaware, du Maryland et de Virginia.

    Pointant vers le sud et séparée à l'ouest du reste du continent par la baie de Cheasepeake, elle offre une très grande similitude avec la péninsule de la Nouvelle-Écosse qui elle-même est séparée du Nouveau-Brunswick par la baie de Fundy.

    Il ne faut donc pas être surpris que les géographes aient mépris la Nouvelle-Écosse pour la Delmarva et lui ait donné le nom d'Arcadie.

    La Nouvelle-Écosse ayant été nommée Arcadie, ce nom perdra la lettre «r» avec le temps pour devenir Acadie.

    Quoique
    Champlain  et d'autres utilisent encore le mot Arcadie en 1603, ils écrivent le nom sans la lettre «r» par la suite.

    Il donna le nom de Francescane à la région s'étendant plus à l'intérieur du continent, qui devint Nouvelle-France.


    Il prolonge son voyage vers l'est, en direction du Maine, longe la côte du continent américain, de la future Géorgie jusqu'au Cap-Breton, puis vers Terre-Neuve et rentre en France
    le 8 juillet 1524, à Dieppe, d’où il écrivit sa lettre à François Ier, relatant son voyage.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Giovanni_da_Verrazzano

    Giovanni da Verrazzano (1485-1528)
    http://www.medarus.org/NM/NMPersonnages/NM_10_05_
    Biog_Others/nm_10_05_giovanni_verrazano.htm
     

    Origine du mot «Acadie»
    http://cyberacadie.com/index.php?/histoire/L-Origine-du-mot-Acadie.html

    L’histoire des Gadagnes
    http://www.boutheon.com/?page_id=48

     

    Giacomo Gastaldi  La Nuova Francia  Giovanni Battista Ramusio  Terzo volume delle navigationi et viaggi  (1556 Venise) détail
    "Ramusio,Terzo volume delle navigationi et viaggi"
    Giovanni Battista Ramusio, c
    artes de Giacomo
    Gastaldi  (Venise 1556)
    http://www.brown.edu/Facilities/John_Carter_Brown_
    Library/Champlainexhib/ImagesChamplain/Large/Item1.jpg

    Giovanni Battista Ramusio (1485-1557) est un géographe italien. Né à Venise, il remplit diverses missions politiques en France, en Suisse, à Rome, puis est secrétaire du Conseil des Dix à Venise.

    Il reste de lui un recueil de navigations et voyages intitulé "Delle Navigationi et Viaggi", en trois volumes in-folio, Venise (1550).

    Giacomo Gastaldi (~1500-1566) est un important cartographe vénitien du XVIe siècle. Né dans une grande famille du Piémont, il s’installe à Venise en 1539 où il est d’abord ingénieur avant de devenir le cartographe le plus renommé d’Italie et le cosmographe officiel de la Sérénissime République. Cent-neuf cartes lui ont été attribuées en tout.
    Les cartographes qui dressaient les cartes de nouvelles terres avaient de grands espaces de terres inconnues et devaient trouver le moyen de remplir ces grands espaces vides. Moins un pays était connu, plus il y avait d'espaces en blanc à remplir et plus il devenait nécessaire d'en donner les caractéristiques au moyen de dessins. La solution du cartographe consistait à remplir les espaces libres sur leurs cartes avec des dessins de plantes, d'animaux et d'indigènes, et à aller au-delà de la simple cartographie en donnant une idée de ce que pouvait être la géographie de la région.
    http://www.collectionscanada.gc.ca/education/008-3070-f.html

    C'est dans ce recueil, sur la carte "La Terra De Hochelaga, Nella Nova Francia" que l'on trouve situé pour la première fois le Mont Royal sous le nom de Monte Reale (donné par Jacques Cartier) et la représentation schématique de la bourgade iroquoienne de Hochelaga, qui deviendra la première agglomération de la future ville de Montréal.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Giovanni_Battista_Ramusio  

    Hochelaga
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Hochelaga_%28village%29 
     Hochelaga
    "La Terra De Hochelaga, Nella Nova Francia"

    La carte de Girolomo Ruscelli est fondée sur une  carte de Giacomo Gastaldi.
    Tierra Nueva  New England  Girolomo Ruscelli Venise   1561
     
    Tierra Nueva  New England  Girolomo Ruscelli Venise   1561   
    "Tierra Nueva"
    Girolomo Ruscelli  (1561 Venice)
    http://www.raremaps.com/gallery/enlarge/23716
     

    "Tierra de Nurumberg", "Le Paradis" ???

    Ces cartes montrent les découvertes de Jean de Verrazane et de Jacques Cartier.

    Les références suivantes leurs sont dues:

    "Larcadia"
    est  Kitty Hawk, en Caroline du Nord du comté de Dare aux États-Unis.

    Une nouvelle "Arcadie" ? (à suivre...)

    "Angoulesme"
    est  le Port de New York.

    "Flora"
    est Long Island.

    Une Rose ?

    "P: Refuge Tierra de los Broton" est la Baie de Narrangansett.

    "Tierra De Nurumberg"Le pays de Norembergue (en latin Norumbega ou Nurumbega) est un comptoir "imaginaire" (ah bon !) du nord-est de la côte d'Amérique du Nord, dont l'évocation est depuis la fin du XIXe siècle intimement liée aux récits de voyage des Vikings au Vinland...
    Sur la carte de l'Amérique du Nord dressée en 1529 par son frère (Jérome de Verrazzano)
    , le pays de Norembergue apparaît avec la graphie Oranbega, un mot qui dériverait du dialecte Abénaquis de Nouvelle-Angleterre, souvent traduit comme "havre entre les rapides" ou "eau dormante".
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Norembergue

    Elle est où cette carte ?

    Quel est vraiment cet endroit appellé le Paradis ?

    Norumbega

    Le "Paradis" est
    un "havre (de paix ?) entre les rapides", "une eau dormante", la "Nouvelle Terre" des futurs Illuminés de Bavière ?
    (à suivre ...)
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Illumin%C3%A9s_de_Bavi%C3%A8re




    Voyage de Jacques Cartier au Canada en 1534

    Nouvelle édition d'après l'édition de 1598 et d'après Ramusio (1865)
    http://www.archive.org/details/voyagedejaqvesca00cart


     
    ici, rien n'est jamais terminé !!! ...