• Aller au Paradis dans le Nouveau Monde

    Nature in the raw is seldom mild

    "La Nature telle qu'elle est, est  rarement douce"

    L'Histoire, c'est du Sang sur de l'Or ...

    François Ier, pressé par un groupe d'hommes d'affaires puissants, des Dieppois comme l'armateur Jean Ango, des Rouennais ou des Lyonnais comme le banquier Thomas II de Gadagne, ambitionne d'ouvrir au négoce de son pays des voies vers les épices et les soieries d'Orient, qui ne soient pas placées sous le monopole de fait des Portugais ou des Espagnols.

    Des marchands italiens de Lyon servirent d’intermédiaires pour la venue de Jean de Verrazane (Giovanni da Verrazzano), auprès de François Ier.

    Fin 1523, Jean de Verrazane est missionné par le roi François Ier et financé par ces banquiers et ces marchands, pour explorer la zone comprise entre la Floride et Terre-Neuve, afin d'y découvrir un accès donnant sur l'océan Pacifique. Il part donc avec son équipage normand et son frère cartographe, Jérome (Girolamo).

    Vers le mythique Cathay (Chine) et les Indes !

    L'armement de ses quatres navires, a lieu au Havre de Grâce (Le Havre).

    Il appareille de Dieppe avec quatre bateaux, en juin 1523, il contourne la Bretagne puis fait route au sud vers le golfe de Gascogne. Il longe la côte nord de l'Espagne et met le cap sur Madère où il fait escale pour se ravitailler.

    Après avoir reporté son départ à deux reprises et suite à des avaries sur ses bateaux, le 17 janvier 1524, à bord de « La Dauphine », il entreprend alors la traversée de l'Atlantique à la tête d'un équipage d'une cinquantaine de marins.

    Il atterrit près de l'actuel « Cape Fear» le 7 mars 1524.

    Il est façe à une terre inconnue qui deviendra la Caroline du Nord.

    L'expédition descend, d’abord vers le sud, mais, prudent, il décide de faire demi-tour et de se diriger vers le nord pour éviter d’éventuelles mauvaises rencontres avec les Espagnols qui s’étaient installés dans la Floride actuelle

    Il découvre un lagon qui deviendra « Pamlico Sound» (de 130 kms de long sur 48 kms de large par endroits).
    Il pense alors apercevoir l'océan Pacifique derrière une mince bande de terre, car le lagon est séparé de l'Atlantique par des îles sablonneuses (nommées « Outer Banks » de nos jours).

    Il cherche à le contourner et il découvre la baie de New York, qu’il nomme « Nouvelle Angoulême » en hommage à François Ier (Comte d'Angoulême de 1496 à 1515).

    Arrivé au large des futurs États de la Virginie et du Delaware, il trouve la région si belle, les indigènes si gentils et accueillants qu'il la nomme ARCADIE.


    Elle lui rappelait l'Arcadie de la Grèce ancienne dont les poètes antiques avaient chanté l'innocence et le bonheur. Dans sa description passionnée du territoire visité, il écrivit au roi François 1er, la phrase suivante :

    « ... que nous nommâmes Arcadie, en raison de la beauté de ses arbres. »

    Cette  péninsule porte aujourd'hui le nom de Delmarva, parce qu'elle englobe les États du Delaware, du Maryland et de Virginia.

    Pointant vers le sud et séparée à l'ouest du reste du continent par la baie de Cheasepeake, elle offre une très grande similitude avec la péninsule de la Nouvelle-Écosse qui elle-même est séparée du Nouveau-Brunswick par la baie de Fundy.

    Il ne faut donc pas être surpris que les géographes aient mépris la Nouvelle-Écosse pour la Delmarva et lui ait donné le nom d'Arcadie.

    La Nouvelle-Écosse ayant été nommée Arcadie, ce nom perdra la lettre «r» avec le temps pour devenir Acadie.

    Quoique
    Champlain  et d'autres utilisent encore le mot Arcadie en 1603, ils écrivent le nom sans la lettre «r» par la suite.

    Il donna le nom de Francescane à la région s'étendant plus à l'intérieur du continent, qui devint Nouvelle-France.


    Il prolonge son voyage vers l'est, en direction du Maine, longe la côte du continent américain, de la future Géorgie jusqu'au Cap-Breton, puis vers Terre-Neuve et rentre en France
    le 8 juillet 1524, à Dieppe, d’où il écrivit sa lettre à François Ier, relatant son voyage.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Giovanni_da_Verrazzano

    Giovanni da Verrazzano (1485-1528)
    http://www.medarus.org/NM/NMPersonnages/NM_10_05_
    Biog_Others/nm_10_05_giovanni_verrazano.htm
     

    Origine du mot «Acadie»
    http://cyberacadie.com/index.php?/histoire/L-Origine-du-mot-Acadie.html

    L’histoire des Gadagnes
    http://www.boutheon.com/?page_id=48

     

    Giacomo Gastaldi  La Nuova Francia  Giovanni Battista Ramusio  Terzo volume delle navigationi et viaggi  (1556 Venise) détail
    "Ramusio,Terzo volume delle navigationi et viaggi"
    Giovanni Battista Ramusio, c
    artes de Giacomo
    Gastaldi  (Venise 1556)
    http://www.brown.edu/Facilities/John_Carter_Brown_
    Library/Champlainexhib/ImagesChamplain/Large/Item1.jpg

    Giovanni Battista Ramusio (1485-1557) est un géographe italien. Né à Venise, il remplit diverses missions politiques en France, en Suisse, à Rome, puis est secrétaire du Conseil des Dix à Venise.

    Il reste de lui un recueil de navigations et voyages intitulé "Delle Navigationi et Viaggi", en trois volumes in-folio, Venise (1550).

    Giacomo Gastaldi (~1500-1566) est un important cartographe vénitien du XVIe siècle. Né dans une grande famille du Piémont, il s’installe à Venise en 1539 où il est d’abord ingénieur avant de devenir le cartographe le plus renommé d’Italie et le cosmographe officiel de la Sérénissime République. Cent-neuf cartes lui ont été attribuées en tout.
    Les cartographes qui dressaient les cartes de nouvelles terres avaient de grands espaces de terres inconnues et devaient trouver le moyen de remplir ces grands espaces vides. Moins un pays était connu, plus il y avait d'espaces en blanc à remplir et plus il devenait nécessaire d'en donner les caractéristiques au moyen de dessins. La solution du cartographe consistait à remplir les espaces libres sur leurs cartes avec des dessins de plantes, d'animaux et d'indigènes, et à aller au-delà de la simple cartographie en donnant une idée de ce que pouvait être la géographie de la région.
    http://www.collectionscanada.gc.ca/education/008-3070-f.html

    C'est dans ce recueil, sur la carte "La Terra De Hochelaga, Nella Nova Francia" que l'on trouve situé pour la première fois le Mont Royal sous le nom de Monte Reale (donné par Jacques Cartier) et la représentation schématique de la bourgade iroquoienne de Hochelaga, qui deviendra la première agglomération de la future ville de Montréal.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Giovanni_Battista_Ramusio  

    Hochelaga
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Hochelaga_%28village%29 
     Hochelaga
    "La Terra De Hochelaga, Nella Nova Francia"

    La carte de Girolomo Ruscelli est fondée sur une  carte de Giacomo Gastaldi.
    Tierra Nueva  New England  Girolomo Ruscelli Venise   1561
     
    Tierra Nueva  New England  Girolomo Ruscelli Venise   1561   
    "Tierra Nueva"
    Girolomo Ruscelli  (1561 Venice)
    http://www.raremaps.com/gallery/enlarge/23716
     

    "Tierra de Nurumberg", "Le Paradis" ???

    Ces cartes montrent les découvertes de Jean de Verrazane et de Jacques Cartier.

    Les références suivantes leurs sont dues:

    "Larcadia"
    est  Kitty Hawk, en Caroline du Nord du comté de Dare aux États-Unis.

    Une nouvelle "Arcadie" ? (à suivre...)

    "Angoulesme"
    est  le Port de New York.

    "Flora"
    est Long Island.

    Une Rose ?

    "P: Refuge Tierra de los Broton" est la Baie de Narrangansett.

    "Tierra De Nurumberg"Le pays de Norembergue (en latin Norumbega ou Nurumbega) est un comptoir "imaginaire" (ah bon !) du nord-est de la côte d'Amérique du Nord, dont l'évocation est depuis la fin du XIXe siècle intimement liée aux récits de voyage des Vikings au Vinland...
    Sur la carte de l'Amérique du Nord dressée en 1529 par son frère (Jérome de Verrazzano)
    , le pays de Norembergue apparaît avec la graphie Oranbega, un mot qui dériverait du dialecte Abénaquis de Nouvelle-Angleterre, souvent traduit comme "havre entre les rapides" ou "eau dormante".
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Norembergue

    Elle est où cette carte ?

    Quel est vraiment cet endroit appellé le Paradis ?

    Norumbega

    Le "Paradis" est
    un "havre (de paix ?) entre les rapides", "une eau dormante", la "Nouvelle Terre" des futurs Illuminés de Bavière ?
    (à suivre ...)
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Illumin%C3%A9s_de_Bavi%C3%A8re




    Voyage de Jacques Cartier au Canada en 1534

    Nouvelle édition d'après l'édition de 1598 et d'après Ramusio (1865)
    http://www.archive.org/details/voyagedejaqvesca00cart


     
    ici, rien n'est jamais terminé !!! ...

      

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